Expositions à l'Inguimbertine : rétrospective
Vitrine patrimoine : On range la bibliothèque !
A partir du 15 avril 2021
Bibliothèque-musée Inguimbertine à l'hôtel-Dieu
Les collections conservées dans les anciens locaux de l’Inguimbertine, boulevard Albin Durand, s’apprêtent à rejoindre l’hôtel-Dieu. Comme avant tout déménagement, on met de l’ordre. On trouve, on retrouve, on finit et n’en finit plus d’inventorier des objets là depuis toujours, mais parfois oubliés. La vitrine patrimoine vous propose, à partir du 15 avril, une plongée dans les souvenirs de l’Inguimbertine et l’éclectisme qui fait son charme. Des dernières estampes et monnaies « récolées » par l’équipe du musée, à d’insignifiants objets qui ont fait le quotidien de ceux qui nous ont précédés : fiches, cartes à jouer, casquette de guide et… un curieux système anti-incendie, nous tenions à partager avec vous un petit pêle-mêle évocateur de 150 ans d’Inguimbertine à Albin Durand.
Exposition vitrine patrimoine : l'heraldique dans les collections de l'inguimbertine
Nous sommes au XIIe siècle, sur un champ de bataille. Les chevaliers sont lourdement équipés. Il est presque impossible de les reconnaitre sous le heaume qui protège intégralement leur visage. nnnnnnIls ont alors l’idée de peindre sur leur bouclier une figure qui leur sera propre et deviendra rapidement héréditaire. L’héraldique est née.
Brisée, écartelée ou timbrée, l’héraldique dans tous ses états à travers les collections de l’Inguimbertine.
ccccccciDécembre-mars 2021
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Sèmpre Jouve
Issu d’une famille de boulangers, François Jouve (1881-1968) prend la relève au fournil familial à la mort de son père en 1921. Mais en pétrissant le pain, le boulanger imagine des histoires, souvent d’après les personnages qu’il croise dans la journée... Le four des blondins (les Jouve ont les cheveux blonds) devient alors le rendez-vous de tous les amateurs de langue provençale qui viennent, parfois de loin, écouter ses histoires racontées dans cette langue qui a bercé son enfance.
En septembre 2018, l’Inguimbertine commémorait la disparition du félibre carpentrassien.
Arsenic et salsepareille : histoire de la pharmacopée
Depuis la nuit des temps, la nature fournit aux hommes les ressources nécessaires pour se soigner ; ce sont les plantes mais aussi les minéraux et les animaux. La chair de vipère était l’antidote à son venin, pensait-on jusqu’au XVIIIe siècle. De ces croyances populaires empreintes de superstitions, mais aussi des observations scientifiques, sont nés des recueils d’ingrédients et de recettes médicinales appelés herbiers, dispensaires, antidotaires ou encore pharmacopées... L'Inguimbertine en conserve des exemples très variés.
Griffons, sirènes et phénix : voyage au pays des animaux fabuleux
Griffons, phénix, sirènes, basilics, dragons incarnent un Moyen Âge idéalisé où le goût de l’imaginaire et du merveilleux domine les mentalités, par opposition au rationalisme de notre monde moderne et post-moderne. En 2011, l'Inguimbertine ouvrait une porte sur son fantastique bestiaire lors de cette exposition.
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Saurez-vous trouver tous les dragons, chimères et autres hybrides cachés parmi les manuscrits à peinture de l'Inguimbertine? Rendez-vous sur la base "enluminures" du ministère de la culture.
Sur les traces du cloître roman de Saint-Siffrein
Aux alentours de l'an mil, un élan bâtisseur a produit ce que l'on nommera plus tard le style roman. Centre commerçant et urbain prospère, siège d'évêché, Carpentras a participé de ce mouvement, notamment avec l'ensemble cathédral reconstruit au XIIe siècle, constitué de la cathédrale, du palais épiscopal et du cloître capitulaire.
L'exposition présentée aux Journées européennes du patrimoine 2019 vous invitait à la découverte de ce cloître roman disparu, à travers les collections conservées à la bibliothèque-musée Inguimbertine.
Marginalia : dans les marges de l'Inguimbertine
D'où vient cette habitude de laisser un espace entre le bord d'un texte et le bord de la feuille ?
La plupart des textes écrits sont entourés de marges. Des graffitis d’étudiants médiévaux aux manuscrits de l’ingénieur carpentrassien Antoine d’Alleman, en passant par une glose de la Divine comédie ou la devise mélancolique de Marie de Clèves « Plus ne m’est rien », venez faire le tour des marges de l’Inguimbertine, grâce au livret d’exposition de la vitrine patrimoine de novembre 2019.
La photographie au XIXe siècle dans les collections de l'Inguimbertine
La photographie a été inventée par Nicéphore Niépce entre 1816 et 1824, puis améliorée par Louis Daguerre dans les années 1830. C’est à Hercule Florence, en 1833, que l’on doit le mot photographie, en grec « qui peint avec la lumière ». Très tôt, les Carpentrassiens témoignent d’un vif intérêt pour cet art. En 1854, une première photographe, Madame Fontaine, est mentionnée dans la capitale du Comtat Venaissin. Sa présence est liée à une grande figure de l’époque, le docteur Casimir Barjavel (1803-1868).
Retour sur la vitrine patrimoine consacrée à la photographie de mai à août 2019
Les écrits en langue provençale de l'Inguimbertine
On a tendance à croire que la langue des savants est le grec et le latin, concurrencées au XVIIe siècle par le français. Et que les langues régionales, chez nous le provençal, étaient seulement ce langage du quotidien, utilisé et compris par tous mais seulement parlé. Les collections de l'Inguimbertine viennent contredire cette idée reçue : dès le XIIIe siècle, l'épigraphie médiévale et nombre de manuscrits prestigieux font usage de cette langue.
De la fameuse bible des Vaudois aux oeuvres des félibres du Comtat, quelques pépites régionales ou typiquement carpentrassiennes ont été exposées l'an dernier dans la vitrine patrimone de l'Inguimbertine.
Le retour de Santa Dafrosa à Carpentras
355 ans se sont écoulés entre le départ de Carpentras du tableau représentant santa Dafrosa et son retour dans la capitale du Comtat Venaissin.
1657 est l'année du décès, à Rome, d'Alessandro Bichi, cardinal, évêque de Carpentras de 1630 à sa mort. Il lègue à son ami le cardinal Mazarin, parrain de Louis XIV, premier ministre du roi de France, le tableau que le pape Urbain VIII lui offrit dans les années 1640 et qui décorait le palais épiscopal de Carpentras.
En 2012, la ville a acheté une huile sur toile représentant santa Dafrosa. Les historiens de l'art estiment qu'elle pourrait provenir de la collection du cardinal Bichi.
Les incunables de l'Inguimbertine
Plus de deux cents incunables sont inventoriés dans les collections. Découvrez-les en feuilletant le catalogue « Patrimoine » en ligne.
Retrouvez les plus remarquables d’entre eux, qui furent exposés en 2018 dans la vitrine patrimoine de l’hôtel-Dieu
La Danseuse au tambourin est un des chefs-d’œuvre de la collection de l’Inguimbertine qui attire le plus l’admiration des visiteurs. Peinte en Iran au XIXe siècle, elle ;iillustre cet art qajar qu’une grande exposition présentée au Louvre-Lens (puis à Toronto) en 2018 a mis en valeur.
Pour découvrir l’art Qajar à Carpentras, retour sur une exposition-dossier présentée en 2007
A écouter aussi la conférence de Gwenaëlle Fellinger, conservateur du département des arts de l’Islam au musée du Louvre, commissaire de l’exposition L’Empire des roses. Chefs d’oeuvre de l’art persan du XIXe siècle
André de Richaud (1907-1968)
Une poésie sombre, une lucidité fantasque, un amour du Comtat. (Re)-découvrez André de Richaud

TOURS ET DETOURS AUTOUR DU GLOBE
Musée comtadin-Duplessis, 17 mai-30 septembre 2014
Voyage au coeur d'un globe terrestre de 1622
Les livres d'heures de l'Inguimbertine
Ce sont généralement les riches enluminures de ces ouvrages de dévotion personnelle qui font leur notoriété.
Quelques exemples de la vingtaine de livres d'heures conservés à l'Inguimbertine